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4 conseils pour diminuer le risque de se tromper

Le recrutement n’est pas une science, c’est de l’humain et de la technique. Cela signifie que l’émotion, le feeling ou le « flair » est un facteur qui peut altérer l’objectivité requise à l’évaluation d’un candidat nécessaire pour prendre la meilleure décision.

Bien recruter consiste à un savant dosage entre l’émotionnel et le rationnel. Il faut d’abord valider les arguments objectifs avant de laisser s’exprimer les ressentis subjectifs. Et les 2 sont indispensables pour réussir son recrutement.

C’est dans « l’intuition » que notre faiblesse de recruteur se situe. C’est précisément dans cette faculté d’accorder notre confiance à une personne avec laquelle on a échangé 1 heure environ de lui confier les responsabilités du poste à pourvoir que le talon d’Achille réside. 

A la fois poussé par notre envie d’avoir trouvé le collaborateur idoine rapidement, de passer à un autre sujet, et rassuré de « bien sentir » le feeling avec lui, la poignée de main scelle le démarrage de la collaboration. Parfois, cela fonctionne très bien et c’est un recrutement réussi. D’autre fois, c’est la catastrophe ! Lorsque l’on sait que l’erreur de casting coûte minimum 3 mois de salaire en frais directs, indirects et collatéraux, il convient sans doute de rationaliser a minima sa décision.

Chez Refea, les experts en recrutement sont rigoureux sur la manière dont ils évaluent les candidats. Affectifs, ils sont conscients de leur faiblesse. c’est pourquoi, ils appliquent la Méthode d’évaluation CMPS© (Compétences, Motivations, Personnalité, Soft Skills) pour valider, ou non chaque candidat.

4 recommandations 

Même si le premier contact est très positif, je vous recommande de confirmer votre « intuition » avec des éléments factuels notamment en :

–       Posant des questions conjuguées au passé 

–       Etant focus sur les faits

–       Demandant systématiquement des exemples

L’ennemi de l’objectivité, surtout en cette période compliquée du marché de l’emploi, est l’envie d’avoir enfin trouvé son collaborateur, ce qui parfois peut influencer vers le bas le niveau d’exigence et ainsi inciter à accepter d’avancer avec certains candidats pas complètement dans le spectre des critères usuels.

En clair, l’altération de l’objectivité peut s’avérer douloureuse et très coûteuse !

L’ultime recommandation que je formule pour combattre de manière efficace l’effet feeling est de confier l’évaluation de chaque candidat que vous seriez prêt à embaucher à un expert du recrutement, car :

  • Il est impartial. Il n’a rien a gagné dans le fait que vous embauchiez ou pas ce candidat
  • Il conseille. Il agrémente son évaluation avec des outils et des services tels que le questionnaire de personnalité, le test de compétence, le compte-rendu d’évaluation, la prise de références, …
  • Il accompagne et rassure dans la prise de décision

En résumé, soyez réaliste dans votre évaluation et sollicitez un expert en recrutement, gage d’impartialité, de professionnalisme et d’aide à la décision.

Et maintenant, à vous de réussir vos recrutements !

Frédérik COUSIN