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Doit-on baisser son niveau d’exigence ?

Doit-on baisser son niveau d’exigence ?

Selon une récente étude de Monster, de plus en plus d’entreprises fléchissent leur niveau
d’exigence face à la difficulté de recruter.

Par exemple, ceux qui butinent de poste en poste tous les ans, voire plus souvent, et que les
professionnels du recrutement nomment les « globejobers », ne sont plus écartés systématiquement. De même, les recruteurs sont plus compréhensifs envers les candidats
qui présentent de longues périodes sans activité.

Quels sont les critères qu’il est possible d’assouplir ?

Le nombre d’années d’expérience
Il est parallèlement à la hausse et à la baisse. De plus en plus d’entreprise, y compris les
grandes, s’ouvrent à des profils juniors avec du potentiel. Une première expérience probante
dont l’apprentissage suffit parfois. Elles s’intéressent également à des profils seniors. Le taux
d’emploi des seniors n’a jamais été aussi élevé actuellement.

La formation académique, marqueur essentiel pour les grandes entreprises
Leur attente du niveau de formation des candidats a diminué. Aujourd’hui, le minimum requis
est le Bac+2. Pour les PME, la formation est moins essentielle si elle compensée par
l’expérience et/ou le potentiel et/ou la personnalité.

Le télétravail, une donnée incontournable à 99 % aujourd’hui
Ne pas l’autoriser réduit le nombre de candidat à évaluer, sauf pour les métiers non
compatibles techniquement. Le minimum attendu est d’1 journée par semaine, même si
d’aucuns demandent toujours plus !

La flexibilité des horaires de travail, un élément apprécié par les candidats
Les contraintes inhérentes à la vie privée pèsent sur l’organisation personnelle. Il convient
d’écouter les préférences des candidats et de s’adapter tant que cela correspond aux
impératifs de bon fonctionnement de l’entreprise.

La rémunération, avantages compris, un facteur incontournable
En ce moment, les négociations financières requièrent de la créativité et de la pédagogie.
Pour les entreprises, il est très compliqué d’intégrer un nouveau collaborateur moins
expérimenté avec une rémunération supérieure à ceux déjà présents depuis des années. Il
convient d’être imaginatif pour se rapprocher au maximum du prix du marché pour
contractualiser sans pour autant dépasser le barème en cours.

En revanche, il est plutôt déconseillé de raboter les critères liés à la stabilité. En effet,
l’expérience démontre qu’il est préférable de laisser un poste vacant, quitte à ralentir
l’activité, que de compter sur un collaborateur qui ne sera pas à la hauteur, ou pire, qui
altererait la qualité de service ou la réputation de la société.